<112>cun obstacle, quelque rude qu'il soit, ne m'arrêtera, dès qu'il s'agira de voir tout ce que j'ai de plus cher au monde, rien n'égalant la tendresse sans pareille et le profond respect avec lequel je serai à jamais, mon très-cher frère, etc.

105. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH.

Auprès de Brieg, 3 mars 1741.



Ma très-chère sœur,

Dans l'accablement d'affaires où je me trouve, j'espère que vous me pardonnerez d'avoir chargé Bodena du soin de vos affaires. Ayez la bonté, s'il vous plaît, de l'instruire de quoi il s'agit, pour qu'il puisse vous satisfaire. Adieu, chère sœur; aimez-moi toujours, et soyez bien persuadée du réciproque de mon côté.

106. A LA MÊME.

Schweidnitz, 10 mars 1741.



Ma très-chère sœur,

Sachant l'amitié que vous avez pour moi, je suis persuadé que vous prendrez part au bonheur que nous avons eu d'emporter Glogau


a Auguste-Frédéric de Boden, ministre d'État. Voyez, quant au mauvais état des finances du Margrave, les Mémoires de sa femme, t. II, p. 302 et 303, et, ci-dessus, p. 103, la lettre de cette princesse au Roi, du 21 août 1740.