<654> nièce votre digne épouse, ainsi que vos chers enfants, s'attendent avec moi à cette résignation. Elle est seule capable d'adoucir votre affliction, et je souhaite que ce ne soit désormais qu'à des événements heureux et agréables que je sois appelé à vous renouveler les sentiments de cette tendresse fraternelle avec lesquels je ne cesse d'être, etc.

62. AU MÊME.

Potsdam, 12 décembre 1773.



Mon très-cher frère,

Comme je ne saurais mieux employer l'ordre de l'Aigle noir dont feu le prince votre fils aîné a été décoré qu'en le conférant au prince votre second fils,a je vous prie, mon cher frère, d'en disposer en sa faveur, et d'être en même temps bien persuadé des vœux ardents que je fais pour sa conservation, étant toujours avec une parfaite estime et tendresse, etc.

63. AU MÊME.

Potsdam, 24 avril 1774.



Mon très-cher frère,

Très-sensible à la part sincère que vous voulez bien prendre à la maladie qui m'est survenue, je vous dirai, mon cher frère, qu'elle


a Voyez ci-dessus, p. 645.