<635> condamné à trois mois de forteresse, et vous conviendrez, mon cher frère, qu'il est quille à assez bon marché pour les excès qu'il a commis. Je suis, dans les sentiments d'une parfaite estime et amitié, etc.

Le cas où se trouve Schmettau n'est pas pardonnable, mon cher frère; il est contre les lois de toute société qu'un particulier se fasse justice à lui-même; il a pensé tuer un homme, et pareil acte de violence ne saurait demeurer impuni pour l'exemple.

33. AU MÊME.

Le 2 décembre 1767.



Mon cher frère,

Je suis charmé que mes fruits vous aient fait plaisir. Ce sont les marques de la fécondité de ma vigne.a Quand la vôtre, mon cher frère, nous produira-t-elle, non pas des raisins, mais de beaux jeunes neveux, dont nous avons si grand besoin? Faites-en, je vous prie; rien ne pourrait augmenter la tendresse que j'ai pour vous, si elle peut s'augmenter, que de recevoir de vous, mon cher frère, une nouvelle aussi agréable. Je suis avec la plus tendre estime, etc.


a Voyez ci-dessus, p. 80, 87, 325, 326 et 335.