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71. AU MÊME.

Potsdam, 4 août 1777.

Monsieur le comte de Hoditz, je remarque avec plaisir, par votre lettre d'aujourd'hui, le tendre intérêt que vous ne cessez de prendre à ce qui me regarde. Recevez-en mes remercîments, et soyez persuadé que je vous sais infiniment gré des vœux que vous faites en ma faveur, ainsi que de vos sentiments de dévotion et de zèle pour ma personne. Quant à votre Rosswalde, je verrai de vous aider autant qu'il dépendra de moi; mais il n'y aura guère moyen de rien régler définitivement avant le retour du baron de Riedesel à Vienne. La manière dont je lui recommanderai vos intérêts doit vous tranquilliser entièrement. Sur ce, etc.

aUn peu de patience, mon cher comte; les affaires ne se traitent pas aussi vite que vont les idées.

72. AU MÊME.

Potsdam, 10 août 1777.

Monsieur le comte de Hoditz, j'ai trouvé dans votre lettre d'hier les nouveaux points relatifs à l'arrangement de vos affaires. Soyez certain que je ferai l'impossible en votre faveur, et que je n'omettrai rien de tout ce qui pourra contribuer à la réussite de vos vues. J'ai reçu aujourd'hui mes lettres de Vienne. La façon dont cette cour s'explique à votre sujet est des plus obligeantes, et les dispositions favo-


a De la main du Roi.