<264> vous m'avez écrite le 27 de ce mois. Comptez que j'y suis très-sensible. Votre présence à Neisse m'a fait un vrai plaisir, et je partirai content d'ici de vous avoir vu, et les nouvelles que de temps en temps je pourrai recevoir de votre santé me seront toujours agréables au delà de l'expression. Et sur ce, etc.

48. AU MÊME.

Potsdam, 11 avril 1773.

Monsieur le comte de Hoditz, je connais votre cœur, et je sais qu'il m'est très-sincèrement attaché. Tout ce que vous m'en dites dans votre lettre du 4 de ce mois m'en fournit une nouvelle preuve bien agréable, et, bien loin de m'ennuyer, a ramené dans mon esprit ces moments doux et précieux que j'ai passés avec vous. Le souvenir m'en sera toujours cher, et par cela même je n'ai pu qu'applaudir à l'idée que vous avez eue de consacrer un de vos bâtiments à ma mémoire. Je ne puis pas, à la vérité, vous rendre la pareille, mais votre nom et votre mérite ne s'effacera jamais dans mon cœur, où la plus vraie estime et amitié les a gravés en caractères indélébiles et éternels. Sur ce, etc.