<256> de leur part nous fait plaisir. Il y a cependant un article, dans cette lettre, qui m'a fait de la peine; c'est celui de l'état toujours chancelant de votre santé. Si j'avais été instruit par Hippocrate, je serais votre médecin, et je ferais tous mes efforts pour affermir une santé à laquelle je prends tant d'intérêt. Mais, n'ayant point cette vocation, il ne me reste que des vœux à former. Je les forme avec toute l'ardeur dont je suis capable, et leur parfait accomplissement me fera le plus sensible plaisir. Sur ce, etc.

33. AU MÊME.

Potsdam, 3 février 1771.

Monsieur le comte de Hoditz, je suis charmé de voir, par votre lettre du 28 janvier dernier, les bonnes espérances que vous me faites concevoir des soins que j'ai fait ordonner à mon chirurgien générala d'avoir de votre guérison. Vous voyez au moins que je n'oublie rien pour éviter que vous ne me fassiez faux bond, ce que je suis persuadé que vous ne vous pardonneriez pas vous-même, en autant toutefois que cela dépend de vous, puisque vous n'ignorez point la part que je prends à votre conservation. Souhaitant, au reste, d'apprendre bientôt votre entier rétablissement, je prie Dieu, etc.


a Le chirurgien-major Fuchs, comme on le voit par des lettres postérieures.