<255> que vous m'avez faite. Mais, comme leur chant ne ressemble plus à celui de Cycnus, je me borne à espérer qu'ils vous fourniront de bon duvet pour bourrer les coussins et les matelas que vous employez pour vos expéditions amoureuses ou dans vos maladies.

31. AU MÊME.

Berlin, 29 décembre 1770.

Monsieur le comte de Hoditz, je suis charmé de voir, par votre lettre du 6 de ce mois, que vous vous portez beaucoup mieux que je ne l'ai cru. Combien peu j'ai à me fier aux nouvelles qui m'en sont venues d'autre part, puisque celles-ci vous disaient bien mal! Je souhaite seulement que votre santé se raffermisse de plus en plus et si bien, qu'à la fin vous puissiez réaliser une bonne fois l'espérance de venir me voir. Faites-le, croyez-m'en, comte, et soyez persuadé d'avance que, n'étant pas du tout disposé à vous recevoir en étranger, vous me serez toujours le bienvenu. Cependant je prie Dieu, etc.

32. AU MÊME.

Berlin, 6 janvier 1771.

Monsieur le comte de Hoditz, les assurances de votre attachement inaltérable, que vous venez de me renouveler dans votre lettre du 26 décembre dernier, m'ont été infiniment agréables. Quand on aime les personnes autant que je vous aime, tout ce qui nous vient