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21. AU MÊME.

Potsdam, 26 février 1770.

aMon cher comte, si vous avez besoin d'alliés, je serai toujours le vôtre, et je compte, cette année, de vous voir à Rosswalde, à mon retour de Moravie.

22. AU MÊME.

Potsdam, 16 avril 1770.

Monsieur le comte de Hoditz, je reçois dans cet instant le brunze que vous m'avez fait le plaisir de m'envoyer avec votre lettre du 8 de ce mois. Venant de vous, il ne saurait être que délicieux. Je vous en fais bien des remercîments. Le Champagne que je vous ai promis est parti avant-hier. J'espère que vous le trouverez bon, surtout après le brunze; s'il ne l'est pas, ce ne sera au moins pas la chaleur qui l'aura gâté en chemin, le temps qu'il fait ici étant aussi affreux qu'il puisse être chez vous. Je suis bien aise que vous soyez content de mon alliance contre votre confédéré, mais je doute que vous en ayez besoin; il ne sera pas plus redoutable que ses confrères. Vous n'avez que faire de craindre que j'oublie Rosswalde à mon voyage de Moravie; faites seulement que je vous y trouve en bonne santé. La mienne, après une attaque de goutte assez rude, est, Dieu merci, assez bien rétablie. Je vous remercie de la part que vous voulez bien y prendre, et sur ce, etc.


a Post-scriptum ajouté par Frédéric à une lettre officielle.