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1. AU COMTE DE HODITZ.

Quartier général, près de Prossnitz, 30 mai 1758.

Monsieur le comte de Hoditz, votre lettre du 23 de ce mois m'a causé bien de la satisfaction, et je vous sais gré des sentiments que vous avez voulu y marquer. Vous pouvez être persuadé de toute ma bonne volonté pour vous faire éprouver ma protection autant que les circonstances présentes le permettront, et je viens de donner mes ordres que, s'il n'y a pas moyen d'exempter entièrement vous et vos sujets de toute contribution ou livraison pendant cette guerre, par les raisons que vous avez bien pénétrées vous-même, l'on ne doive au moins ni vous prégraver, ni surcharger vos sujets, mais les traiter avec ménagement en tout ce qui sera possible. Soyez d'ailleurs assuré que, par les sentiments que je vous connais à mon égard, je serai charmé des occasions où je pourrai vous donner des marques convaincantes de ma protection et de ma bienveillance. Et sur cela, je prie Dieu qu'il vous ait, etc.

2. AU MÊME.

Potsdam, 2 septembre 1763.

Monsieur le comte de Hoditz, ma nièce la duchesse de Würtemberg venant me dire tous les égards et les attentions que vous avez pour