<233>Le bénéfice de huit et un tiers pour cent que, selon votre lettre, l'Académie a accordé jusqu'ici à ses commissionnaires est exorbitant, et trois pour cent est déjà beaucoup pour ces gens-là; et, quant aux réparations des édifices à faire de l'Académie, je viens d'ordonner qu'on m'envoie l'état de l'Académie et l'argent qu'il y a en caisse, après quoi il sera facile de voir ce qu'on pourra employer aux différentes réparations.

Comme d'ailleurs l'Académie ne sait plus se servir du copiste français, le nommé Castagne, par les circonstances que vous en alléguez, mon intention est qu'il doit être mis de côté.

Au reste, comme l'Académie n'a pu parvenir jusqu'ici à bout avec les juifs de Silésie sur l'article de l'almanach, je viens d'écrire à mon ministre de Schlabrendorff pour s'employer dans cette affaire et la finir promptement à l'avantage de l'Académie. C'est en conséquence de tout ce que dessus que j'écris à la commission ordonnée pour examiner les revenus et les dépenses de l'Académie, afin de s'y conformer. Sur ce, etc.

21. AU MÊME.

Potsdam, 17 mars 1766.

aAyant reçu votre lettre du 15 de ce mois, par laquelle vous sollicitez, comme vous l'aviez fait par deux lettres précédentes, votre congé, je veux bien vous dire par la présente que vous me ferez plaisir de vous désister de cette demande et de ne plus m'écrire sur ce sujet.


a De la main du Roi.