<325> quartiers de cantonnement le 20 d'octobre. Ajoutez-y le temps qu'il faut pour faire les dispositions pour la dislocation de l'armée, et vous trouverez que je ne puis être de retour avant le 2 ou le 3 de novembre.

Adieu, mon cher et vieil ami. Quand je reviendrai à Berlin, je compte fort de vous trouver dans ma chambre, et d'embrasser du moins un de mes amis que la mort n'a pas moissonné cette année.

Federic.

22. AU MÊME.

(Camp de Schatzlar) 17 (octobre 1745).



Mon cher Duhan,

Je vous fais mille remercîments de la peine que vous prenez de satisfaire avec tant d'empressement mes fantaisies. L'édition de Gresset n'est pas la bonne; il faut faire venir, toute reliée, la dernière de Paris. Faites écrire à Thieriot pour cet effet. J'espère de vous revoir bientôt à Berlin. N'oubliez pas vos amis, et soyez persuadé que je suis

Votre fidèle ami,
Federic.