<390> gracieux envers le Duc et par quelques assurances de votre confiance envers moi.

Aussitôt que j'aurai votre réponse là-dessus, je prendrai les mesures nécessaires pour la sûreté des remises.

67.a A M. DE SUHM.

(Juillet 1738.)

Votre lettre m'a si fort embarrassé, que j'ai pris du temps pour y répondre, quoique ce temps vous aura peut-être paru long. Je n'ai pu me résoudre à suivre les propositions que vous me faites. L'idée de gueuser de l'argent est diamétralement opposée à ma façon de penser. Si j'avais pu rester sur le même pied avec le Duc, j'aurais accepté le parti. Mais la différence est très-grande : je puis avoir des obligations à un duc, mais jugez des suites envers une impératrice. Je suis court d'argent. Les recrues renchérissent, et il faut en faire. Donnez-moi un bon conseil, et je vous rendrai ma dernière résolution lorsque je serai de retour de Wésel, le premier d'août. Je me confie à votre amitié et fidélité. Adieu.

68. AU MÊME.

Remusberg, 27 septembre 1738.



Mon cher Diaphane,

Il y a plus de six mois que je n'ai reçu de vos nouvelles. Je vous prie de m'éclaircir ce mystère. Il y a pourtant environ deux mois que je


a En chiffre.