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Schriften,
welche nicht zum Druck gekommen sind.

54. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe.

Handschrift : (Autogr.?) im Nachlasse des Königs in Sanssouci gefunden (danach zuerst gedruckt Oeuvres Posthumes VI, 1 = Oeuvres VIII 1 ff.) seitdem verschwunden.

An Grumbkow (Jan. 38) (Publ. 72. 175) : il faut que la presse roule à présent et j'ai plus envie que jamais de publier ma pièce. Si vous le jugez à propos, je l'enverrai en Angleterre, où elle paraîtra premièrement en Anglais, ensuite mon original se débitera en Hollande comme une traduction, an Voltaire 19. IV. 38 : je joindrai ... quelques Considérations sur l'état du corps politique de l'Europe, que je vous prierai cependant de ne communiquer à personne. Mon dessein était de la faire imprimer en Angleterre comme l'ouvrage d'un anonyme; quelques raisons m'ont eu fait différer l'exécution, an denselben 17. VI. 38 : voilà ma pièce politique telle que j'ai eu le dessin de la faire imprimer. J'espère qu'elle ne sortira point de vos mains. Je vous prie de me dire vos sentiments en gros ... il y manque un mémoire, que j'aurai dans peu.

Vgl. Duncker Aus der Zeit Friedrichs des Grossen und Friedrich Wilhelms III. S. 1 ff., der S. 42 Anm. zeigt, dass das VIII 28 abgedruckte Mémoire nicht das Tom Kronprinzen gemeinte ist.

55. Dissertation sur l'innocence de l'erreur de l'esprit.

Handschrift : (A?) im Nachlass in Sanssouci gefunden, von Woellner nach Berlin gebracht (danach Oe. Posth. VI. 189 unter dem falschen Titel : dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit) seitdem verschwunden - A. Königliches Hausarchiv aus dem Nachlass der Marquise du Châtelet mit dem Datum : à Ruppin ce 14 de septembre 1738; danach abgedruckt mit z. T. abweichendem Text : Supplément aux Oeuvres du Philosophe de Sanssouci à Berlin 1762 S. 89.

VIII 32 abgedr. nach Oe. Posth., von 37 Tant il est vrai nach der Abschrift eines Autographes in der K. Bibliothek der Eremitage in St. Petersburg. Allein dieses Autograph ist nichts anderes als der Schluss einer Abschrift von der Hand Keyserlingks, deren erster Bogen mit A. in Königliches Hausarchiv ist; der Text der ersten Seiten weicht z.T. vom Druck ab.

An Voltaire 30. IX. 38 : ces considérations (über Voltaire Philosophie de Newton, die ihm Thieriot kürzlich zugesandt hatte) m'ont mené à exposer mes sentiments sur l'erreur; je l'ai fait en forme de dialogue. Mon but est de montrer que les sentiments différents des hommes, soit de philosophie soit de religion ne doivent jamais aliéner en eux les liens de l'amitié et de l'humanité. Il m'a fallu prouver que l'erreur était innocente; c'est ce que j'ai fait. J'ai même poussé outre et j'ai fait apercevoir qu'une erreur, qui vient de ce qu'on cherche la vérité et de ce qu'on ne peut point l'apercevoir, doit être louable, an denselben 22. XI. 38 : le but principal que je m'étais proposé dans ma Dissertation sur l'erreur, était d'en prouver l'innocence. Je n'ai point osé m'expliquer sur le sujet de la religion, c'est pourquoi j'ai plutôt employé un sujet philosophique.